A travers le monde, nous entendons chaque jour, des hommes et des femmes évoquer
le réchauffement climatique et toutes les autres transformations de notre planète comme étant
le résultat par exemple, des quantités de déchets jetés dans les océans, du manque de
recyclage de nos déchets mais aussi d’un manque de considération du tri des déchets chez certain.
 

    Beaucoup d’entre nous prennent ces remarques comme des leçons de morales. Pour autant il
 devient essentiel de réagir et de comprendre que l’impact négatif que nous laissons sur
cette planète. Cela induira pour nos futures générations de subir encore davantage les résultats de
notre manque d'égard à ce sujet.

    En effet, selon le Cniid, sur 90 % des déchets que nous jetons chaque jour, 27 % pourraient être recyclés. Des études affirment que 63 % de nos déchets recyclables seraient transformables de manière biologique. La plupart des pays du monde, dont la France, se mobilisent pour permettre ce recyclage. Pour autant, il est encore impossible de recycler davantage nos déchets. C’est en partie due au fait que nous ne trions pas assez ces derniers.
   

    L’impact nocif de nos déchets n’est pas uniquement due au tri, mais davantage parce que nous jetons mal nos déchets dans les poubelles. Certains préfèrent les abandonner dans la nature. En France, on parle de 300 000 sites pollués. L’ensemble des pays du monde possèdent des sites pollués. Leurs quantités varient selon le niveau de vie du pays, pour autant ils sont tous responsables de la pollution de nos océans.
 

    Aujourd’hui, on évoque 20 milliards de tonnes de déchets qui sont déversées dans les océans chaque année. Ce chiffre peut sembler peut représentatif pour certain d’entre vous. Ainsi pour être encore plus précis, chaque seconde dans nos océans, ce sont 634 000 kg de déchets qui y sont déversés. Les problèmes de ces quantités astronomiques de déchets dans nos océans sont que 70 % coulent et vont ainsi davantage polluer les fonds marins et potentiellement tuer des espèces en voient de disparition. La plus part des déchets qui coulent ne peuvent même pas se décomposer. Par exemple, une bouteille ne se dégradera pas dans les fonds marins car les bactéries et les champignons présents à ces profondeurs ne s’attaquent pas au plastique.

    Aussi, 15 % des déchets qui resteront en surface, finiront par être ingérés par la faune.

On parle, de 1,5 millions d’animaux (tortues, poissons, oiseaux..) qui meurent en tant que
victimes des déchets plastiques abandonnés dans les océans. Les animaux confondent les
déchets avec leur nourriture. Il fut retrouvé pas moins de 20kg de plastique dans le corps d’un
cachalot.

    Le problème des déchets flottant réside aussi dans le fait qu’ils finissent par se
regrouper et créent des îles de déchets qui dérivent sur les océans Pacifique, Atlantique et
Indien. De nos jours, on parle même d’un septième continent. La plus grande île de déchets
aujourd’hui recensée, fut repérée en 1997 entre les côtes de la Californie et de Hawaï. A l’heure actuelle, elle mesurerait 3,5 millions de kilomètres carrés, sa taille aillant triplée en vingt ans. Pour avoir un ordre d’idée, sa taille est équivalente à sept fois celle de la France, chaque année, ce fléau croît de 80 000 km2.

    Les 15 % restants correspondent aux déchets qui finiront par s’échouer sur les côtes et les plages. Certains pourront penser qu’une fois échoués, ils finiront par se décomposer plus facilement or cela est plus compliqué. En effet, un mouchoir en papier mettra trois mois à se
décomposer même lorsqu’il est écrit qu’il est biodégradable sur l’emballage. Les pelures d’une
orange ou d’une banane mettront six mois à disparaître. Pour la plupart d’entre nous, jeter les peaux de ces fruits peut sembler anodin car sachant que ce sont des produits naturels, cela n’impacte pas l’environnement, mais ce n’est pas le cas. Tout d’abord, ils peuvent contenir des produits chimiques et modifient l’environnement de certaines espèces qui vont les confondre
avec leur alimentation.

    Dans les déchets les plus couramment retrouvés, ce sont les mégots qui mettent 2 ans à se décompenser. Un mégot pollue 500 litres d’eau. Dans le monde ce sont 137 000 mégots qui sont jetés chaque seconde, soit dans l’année 30 milliards de mégots jetés rien qu’en France, polluant ainsi 15 000 milliards de litres d’eau soit 4 millions de piscines olympiques.

    Un des déchets fréquemment jeté est le chewing-gum qui met pas mois de 5 ans à disparaître. Là où une boite de conserve ou une cannette mettent respectivement de 10 à 100 ans à se recycler pour la conserve et jusqu’à 500 ans pour une canette.
    Les déchets causant le plus de dégâts pour la faune marine sont les déchets plastiques qui mettent au minimum 100 ans à se décomposer mais cela peut aller jusqu’à 1000 ans tout comme le polystyrène.

Les sacs plastiques quant à eux, qui tuent un grand nombre de tortues, mettent 400 ans à

disparaître sur la terre ferme. Le déchet qui met le plus de temps à se décomposer est

le verre qui met 4000 ans.
 

    Notre initiative aurait ainsi pour but de ramasser un maximum des 15 % des déchets
qui s’échouent sur nos plages. En effet, il a été recensé que 67 434 mégots, 25 693 sacs
plastiques, 15 959 cotons tiges, 7 frigos, 607 ballons de baudruches ainsi que 2 télés sur cinq
plages en France et en Espagne.
Nous espérons lors de nos cleanwalk ramasser un maximum de ces déchets afin de
comptabiliser combien de kilogrammes de déchets nous avons pu récolter sur les plages de l’Île
de Ré mais aussi un ramassage de déchets spécifiques tels que les mégots de cigarettes.